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Depuis l’origine de l’Homme, la vie et la mort sont les deux étapes fondamentales du cycle naturel de la vie face auquel on ne peut lutter. En effet, l’Humain doit faire face à la mort de ses congénères et de ses proches et doit ainsi évoluer sans cesse dans sa réflexion en matière d’approche funéraire. Pour comprendre les rites funéraires les plus modernes, il faut remonter dans l’histoire afin de découvrir comment la mort est abordée au fil des siècles. Il semblerait que les rites funéraires sont apparus dès lors que des communautés se sont formées. Dans la majorité d’entre elles, le décès était perçu comme une transition, un rite de passage, dans lequel l’aide des vivants était nécessaire. Mais selon les pays, les croyances, le statut social ou encore plus récemment selon les dernières volontés, les défunts sont célébrés différemment. 

Rites funéraires chez les Mayas

Les Mayas pensaient que la mort n’était pas un événement qui survenait naturellement au cours de la vie. Pour eux, la mort était l’œuvre des dieux lorsqu’ils étaient affamés. Afin qu’ils puissent survivre, les Mayas pensaient pouvoir les nourrir avec leur sang dans le but que l’énergie humaine atteigne les cieux. Pour cela, les Mayas effectuaient donc régulièrement des sacrifices. Les premiers siècles, ils commencèrent par sacrifier des animaux, à la suite, après plusieurs périodes de guerre avec d’autres tribus du continent Américain, ils se mirent à sacrifier des prisonniers, des esclaves, et parfois même des enfants innocents.

Lors du décès les classes sociales étaient prises en compte. C’est ainsi qu’une personne ayant des revenus modestes était enterrée sous le plancher de sa maison. De la nourriture était placée dans sa bouche avec une perle de jade qui avait pour symbolique la vie après la mort. Des objets personnels étaient également enterrés à ses côtés.

Les gens de la noblesse, quant à eux, étaient incinérés et leurs cendres déposées dans une urne par-dessus laquelle était ensuite construit le temple funéraire. Il arrivait parfois que certains seigneurs Mayas avaient la tête momifiée. Le peuple devait nourrir la tête momifiée à intervalles réguliers.

Rites funéraires chez les Incas

Contrairement à la civilisation Maya, les Incas savaient que la mort était une conséquence tout à fait naturelle du cycle de la vie. Les Incas pratiquaient également des sacrifices humains mais uniquement lors de grands troubles, de maladies, ou de catastrophes naturelles par exemple, afin d’apaiser les dieux.

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