Il y a autant de deuils qu’il y a d’individus ou de parcours de vie.  Le processus du deuil s’articule autour d’un processus d’étapes plus ou moins longues et plus ou moins linéaires qui sont : le choc, le déni, la colère, la dépression, l’acceptation et la reconstruction.

Les différentes phases vont varier en intensité et en durée d’une personne à l’autre. Ce processus et parfois déstructuré et les étapes peuvent se succéder de façon désorganisée, avec un sentiment d’aller/retour dans le temps. La dépression est un symptôme « classique » du travail du deuil et une étape répertoriée. Cependant, lorsque cette étape s’installe dans le temps et ne semble pas pouvoir être dépassée on considère alors qu’il y a un risque d’évoluer vers un deuil compliqué voire pathologique.

Le deuil compliqué et caractérisé par un syndrome dépressif avec trouble de l’humeur, troubles anxieux, sentiment de culpabilité, de dévalorisation et fortes poussées émotionnelles. Dans le deuil pathologique

C’est un autre seuil ou degrés qui est atteint. La dépression et les troubles anxieux sont majorés. Une bipolarité, des bouffées délirantes ou encore des hallucinations peuvent se manifester. Des conduites addictives (alcool, drogues, nourriture ou sexualité) peuvent également apparaître. Le deuil pathologique s’accompagne parfois de symptômes physiques. Dans certains cas la personne endeuillée développe une pathologie apparentée à celle de la personne disparue. Certains cancers foudroyants s’enracinent également dans ce cadre là. Différentes causes peuvent expliquer le deuil pathologique

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